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il y a 9 ans
Il est là, menotté les bras au-dessus de la tête à la poutre qui trône au milieu du salon, nu comme le jour de sa naissance, les jambes légèrement écartées. Il a la tête baissée, je m’approche en silence pour l’observer de plus près sans qu’il me remarque. Il a les yeux fermés, ses sourcils sont légèrement froncés et il affiche un air mi-triste, mi-inquiet et c’est bien normal après ce qu’il a fait..
Le voir s’être attaché dans cette tenue pour signifier sa soumission et certainement sa demande de pardon avant même que j’ai ordonné quoi que ce soit m’émeus. Depuis quand m’attend-il dans cette position ?
J’ai déjà envie de lui pardonner, mais d’abord je dois reprendre les choses en main. Je repense à ce qu’il a fait. Hier soir il a voulu reprendre le contrôle, pire il s’est arrogé le droit d’essayer de me dominer. Je ne peux pas laisser passer ça, j’y ai pensé toute la journée, cela ne doit pas se reproduire, il faut donc une punition dure psychologiquement et physiquement. J’inspire profondément et m’éclipse discrètement pour aller claquer la porte d’entrée lui signifiant mon arrivée afin qu’il commence à sentir monter la pression de ce qui l’attend.
Je prends mon temps et passe changer de tenue avant de le rejoindre. Je choisis un chemisier rouge avec une jupe noire fendue sur le côté, j’enfile mes talons d’une bonne vingtaine de centimètres et j’attrape ma paire de gants en cuir souple noir pour compléter mon image de Domina. De cette façon, je lui rappellerai son statut par ma tenue et mon attitude, pour commencer…
Mes talons claquent sur le parquet, j’observe la moindre de ses réactions, sa tête s’enfonce à chaque nouveau pas qui me rapproche de lui. Je me place en face de lui, j’inspire à fond pour me donner du courage. Je mets mes gants, il ne peut que me voir faire. Je lui attrape le menton avec délicatesse et le relève afin de planter mon regard dans le sien. Il n’en mène pas large, je le regarde durement et sans le lâcher, j’annonce : « Que crois-tu faire là ?! Tu penses que c’est à toi de décider du moment où tu dois être puni ? Tu penses qu’en t’offrant à moi dans cette position, je serai plus indulgente ? »
Il écarquille les yeux de surprise, il ne s’attendait certainement pas à cette réaction, tant mieux. Il ouvre la bouche pour répondre, la referme et baisse les yeux. J’en profite, j’accentue un peu la pression sur son menton : « Regarde-moi. Qui décide ? » dis-je menaçante. Il déglutit avant de répondre : « C’est vous qui décidez. Je suis désolé, je cherchais seulement à vous montrer ma soumission après..l’incident d’hier soir dont je me repens. Ce n’est pas digne d’un soumis, ce n’est pas digne de votre soumis Maîtresse.. »
Je suis touchée par ces mots, mais n’en laisse rien paraître, j’affiche un sourire menaçant : « Voilà qui tombe bien, tu vas avoir l’occasion de me prouver à quel point tu te repens et jusqu’où va cette « totale soumission » dont tu me parles.. » «
-Tout ce que vous voudrez Maitresse si cela peut m’offrir votre pardon, je ne reculerai devant rien. » dit-il avec une lueur de fierté et de détermination dans le regard. J’aime ce regard, qu’il est beau j’espère qu’il dit vrai car la séance va être éprouvante. Je le lâche : « -Détache-toi et met-toi à genoux les mains dans le dos. » Il peine un peu à se détacher, mais s’empresse d’obéir. Je me dirige vers la boîte à jouets pour prendre un mousqueton, de la corde et deux martinets. Ce sont deux martinets en cuir marron composés de deux lanières d’épaisseur différentes, ils peuvent être très doux ou très incisifs selon leur utilisation. Je les ai choisis pour échauffer un peu la peau de mon supplicié et j’aime le maniement à deux mains de ces deux petits bijoux. Je retourne à mon soumis qui ne perd pas une miette de ce que je fais. Tant mieux je veux qu’il sente cette boule au ventre montée progressivement. « Relève-toi et tend-moi tes mains. »
J’attache ses mains ensemble avec la corde que je fais ensuite passer dans un anneau au plafond avant de la tendre pour l’attacher à la poutre du salon. Mon soumis a maintenant les bras bien tirés vers le haut, je l’observe sa respiration s’est accélérée : « Ecartes les jambes on va commencer. Je t’interdis de changer de position et encore moins de jouir, mais avant je veux que tu me dises pourquoi je vais te punir. »
« -Oui Maitresse. Vous allez me punir car j’ai enfreins beaucoup de règles hier soir, je vous ai manqué de respect, j’ai bafoué votre autorité, ma condition de soumis et..j’ai tenté de vous imposer ma volonté. » Un filet de sueur coule le long de sa tempe, j’enfonce le clou : « Et que mérites-tu selon toi? » Il hésite : « Je ne sais pas c’est à vous de décider de la punition qui sera à la hauteur de mes fautes. Je sais que votre punition quelle qu’elle soit sera juste et méritée. »
Je juge qu’il s’en tire plutôt bien sur cette réponse il ne se mouille pas trop : « Bien ne t’en fais pas je t’ai prévu un programme sympa..Es-tu prêt à m’offrir ta douleur ? » Il n’hésite pas : « -Oui Maîtresse. » Que j’aime le voir s’offrir et se soumettre, il m’offre un magnifique spectacle nu, attaché, déterminé à souffrir pour expier sa faute, à souffrir pour moi. Je m’approche de lui comme une panthère approchant de sa proie, le caresse de mes lanières avant de me placer dans son dos et d’asséner deux coups v i o l e n t s sur ses fesses.
Ses muscles se tendent, il tressaute légèrement sous l’impact, mais ne dit rien. J’ai toute la soirée pour écouter ses gémissements et des gémissements il y en aura sans aucun doute. Ces deux premiers étaient pour lui annoncer la couleur et faire monter encore son appréhension d’un cran. Je poursuis l’échauffement plus doucement, je fouette son dos, ses fesses, ses cuisses puis je passe devant fouette son torse musclé, frôle son sexe. Puis je repasse à nouveau dans son dos lui tournant autour. Mes coups se font plus appuyés, je fais des moulinets de plus en plus rapides rendant les coups plus cinglants. Sa peau commence à doucement se colorer de rouge, je ne le quitte pas des yeux observant chaque frémissement, gémissement afin d’adapter au mieux ma fouettée. Je fouette maintenant son entrejambe, le bout des lanières venant cingler son pénis. Je vois que ce traitement ne le laisse pas indifférent, je fronce les sourcils il le remarque et devient tout penaud. Pour le calmer je flagelle son membre de quelques coups plus appuyés qui le font grimacer, c’est efficace. Je souris intérieurement, son corps a pris une jolie teinte uniformément rouge, j’adore ça. Je décide qu’il est temps de passer aux choses sérieuses et vais chercher le fouet.
Il me regarde revenir avec de grands yeux effarouchés, je plante mon regard dans le sien et en faisant claquer le fouet. Je le laisse courir sur son corps comme une douce promesse, il glisse langoureusement sur son épaule avant de passer par son cou. J’attrape l’autre extrémité l’enserre dans ce doux collier et lui tire légèrement la tête en arrière avant de laisser à nouveau le fouet glisser. Je me place dans son dos, je fais claquer à nouveau le fouet : « Tu me dois une totale obéissance, une totale soumission, un total respect. J’ai tous les droits sur toi et je compte bien te le rappeler. » Sans attendre le fouet s’enroule autour de son ventre. Inlassablement il s’enroule remontant petit à petit sur son torse. Il gémit sous les coups, mais implacable le fouet marque son corps de trainées rouges. Je ne lui laisse aucun répit, la puissance s’accentue encore, il a du mal à retenir ses cris, je ne m’arrête pas pour autant, lui comme moi avons besoin que cette punition soit efficace pour passer à autre chose. Il commence à vraiment avoir du mal à rester en place, tente de refermer ses jambes ce qui lui vaut une sanction immédiate sur les cuisses. Je le sens à bout de souffle. Je ralentis le rythme, il n’est pas question qu’il craque maintenant.
Je fais une pause, lui tourne autour, admire son corps marqué. Je lui relève la tête, je veux voir ses yeux, son regard, il semble d’abord triste, luttant contre la douleur qui irradie dans tout son corps, mais lorsqu’il croise enfin mon regard je sens briller cette lueur au fond de ses yeux. Cette fierté qu’il a à s’offrir à moi, il m’offre un pâle sourire qui me fait complètement fondre, mais je ne laisse rien paraître. On est loin d’avoir terminé. Je décide de passer à la suite par un changement brutalement de jeu. Je lui fixe sa cage de chasteté, le décroche du plafond et le tire vers le canapé sans ménagement. Je l’y allonge sur le dos, il ne semble pas comprendre où je veux en venir, quand je lui lance un regard aguicheur en le caressant il commence à saisir et semble hésiter entre l’appréhension et le désir. Je m’assois à califourchon sur lui, lui titillant les tétons, le t o r t u r a n t de ma langue, laissant mes mains parcourir son corps, descendant vers son sexe emprisonné pour laisser le désir monté doucement, mais inexorablement. Je continue ce petit jeu jusqu’à ce que je le sente à l’étroit dans sa cage, puis je le fais se mettre à genoux devant le canapé où je m’installe confortablement et lui attrape les cheveux : «
Tu vas t’occuper de mon plaisir maintenant que tu es prêt et je veux que tu le fasses durer le plus longtemps possible » Sans attendre sa réponse j’enfouis sa tête entre mes jambes, il se met sagement en action. C’est chaud c’est bon, j’essaye de ne pas perdre de vue que le fait de me donner du plaisir de cette façon doit le faire bander comme un fou surtout après mon petit échauffement. J’atteins l’orgasme après quelques habiles coups de langue sur mon clitoris en feu et quand je le regarde à nouveau je sens sa douleur, mais aussi sa joie d’avoir pu m’offrir ce plaisir. Je joue à nouveau sur la b r u t a l i t é des changements, je joue à le rendre fou. Je tire sur la laisse improvisée, pour le placer à quatre pattes sur le canapé et lui ordonne de ne pas bouger pendant que je réajuste mes vêtements tout en retournant dans la boîte à jouets.
J’en reviens équipée d’un god ceinture de taille moyenne, lubrifié, mais aussi avec un pot de lubrifiant, des gants en latex, des pinces japonaises et un miroir. Sans prévenir je lui assène une claque magistrale sur chaque fesse, les sensations avec le latex doivent être différentes il doit donc percevoir un changement. Je place les pinces, puis je trempe mon doigt dans le lubrifiant et commence à jouer avec son anus sans trop le ménager. Au début réticent, il finit par s’ouvrir à ma pénétration, j’enfonce alors deux doigts puis trois. Il geint de douleur, j’ajoute un quatrième doigt et commence quelque va-et-vient, il se cambre sous cet assaut. Je les retire, place le miroir de façon à ce que je vois parfaitement son visage lors de la pénétration qui va suivre. Je le préviens qu’il ne doit pas quitter cette image des yeux, moi en train de le sodomiser. Je ne sais si ça l’existe ou bien s’il a honte, mais il me répond d’un « Oui Maîtresse » touchant à souhait.
J’écarte ses deux globes, place le god avant de m’enfoncer doucement en lui, ses yeux s’agrandissent lorsque j’arrive bien à fond en lui. Je commence doucement, puis je lui attrape les cheveux et commence à le pilonner plus durement, toujours plus profondément plus rapidement. De temps en temps je place une petite phrase cinglante« Alors tu aimes qu’une femme te domine ?! Tu aimes que je t’utilise ? » Il répond toujours par l’affirmative avec ferveur. Il gémit, crie, se cambre, rien n’y fait je continue sans merci. Il se redresse pour mieux m’offrir son cul, accepte la douleur, se soumet. Mon soumis m’offre maintenant ses larmes, c’est beau. Je me contrôle c’est bientôt fini. Je me retire pour mieux entrer à nouveau, il cède veut mettre ses mains pour m’arrêter, se penche un avant. Alors dans un mouvement très lent du bassin je remonte dans son anus pour m’y ficher complètement.
Il crie, je reste un instant comme ça, puis je me retire tout doucement. Il ne bouge pas, je vais chercher de quoi lui faire une petite toilette. Je le détache il est docile, il pleure, mais à travers ses larmes il me murmure des petits « Merci Maîtresse ». Je m’autorise un sourire en retour et lui demande de me suivre jusqu’à la chambre. Des cordes nous attendent déjà sur le lit. Je lui fais face : « Je suis fière de toi, mais pour finir cette punition je vais t’attacher au pied du lit pour la nuit. Et demain matin quand je viendrai te détacher sache que tu seras pardonné et que nous reprendrons ton éducation où nous l’avons laissé. » Son visage s’éclaire, j’ai l’impression que c’est Nöel : « Merci Maîtresse de me punir. Je me fais une joie de dormir à vos pieds.» J’essaye de rester de marbre: « Je suis ta Maîtresse, mon rôle est aussi de te remettre dans le droit chemin quand tu dérives. » Sur ces derniers mots je retire les pinces, sa bouche forme un O comme –ci il manquait d’air avant de laisser enfin s’échapper un gémissement.
Je commence à l’attacher à plat ventre sur le tapis au pied du lit, les jambes largement écartées, les mains bloquées dans le dos. Dormir sur ses tétons ultra-sensibles ne va pas être chose aisée. Il a l’air plus serein, je reprends mon visage sévère la punition n’est pas terminée. Une fois que je me suis assurée qu’il ne manquait de rien, couverture, possibilité de se détacher au cas où il m’arriverait quelque chose, je l’enjambe sans un regard pour m’allonger dans mon lit. Ce n’est qu’une fois la lumière éteinte et sa respiration calme que je m’autorise à sourire de joie, de fierté et à plonger dans le sommeil pour pouvoir enfin lui offrir le pardon à mon réveil demain matin.
THE END
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